LA DISTRIBUTION
Le Labopéra Bourgogne s’appuie sur un plateau prestigieux, en choisissant aussi bien des artistes reconnus sur les scènes nationales et internationales que de jeunes talents. Chaque année, les artistes sont recrutés sur auditions, et le nombre et la qualité des candidat.es (environ 145 pour Carmen) nous permettent de présenter une distribution d’un très haut niveau.
CARMEN : Ahlima MHAMDI
DON JOSÉ : Avi KLEMBERG
MICAËLA : Mathilde LEMAIRE
ESCAMILLO : Nicolas RIGAS
MERCEDES : Astrid DUPUIS
FRASQUITA : Charlotte BOZZI
LE DANCAÏRE : Laurent DELEUIL
LE REMENDADO : Nicolas RETHER
MORALÈS : Ronan DEBOIS
ZUNINGA : Nicolas CERTENAIS
Ahlima MHAMDI (CARMEN)
Après des études théâtrales au Conservatoire de Châtillon et une Licence à La Sorbonne Nouvelle, la mezzo-soprano franco-marocaine Ahlima Mhamdi intègre la classe d’art lyrique d’Isabelle Germain et Fabrice Boulanger au CNSMD-Lyon, où elle obtient son prix Mention Très Bien à l’Unanimité avec les Félicitations du jury.
Pendant sa formation, elle est admise au Nouveau Studio de l’Opéra de Lyon et elle est nommée « Révélation lyrique de l’ADAMI ». Puis elle remporte le Premier Prix Opéra et le Premier Prix Mélodie au Concours International de Marmande 2015 ainsi que le Second Prix, le Prix du Public et le Prix de la Cité de la voix au Concours International de Mâcon 2016.
À sa sortie du CNSM, elle intègre la Jeune Troupe de Solistes du Grand Théâtre de Genève (2013-2016) qui lui confie des rôles chaleureusement salués par la presse. Elle y chante notamment les rôles de Fenena (Nabucco), Maddalena (Rigoletto), Preziosilla (La Forza del destino), Meg Page (Falstaff) ou encore celui de Martine (Le Médecin malgré lui de Gounod).
Elle interprète le rôle-titre de Carmen au Festival d’Alden Biesen en Belgique, ainsi qu’au Boïchoï de Minsk en Biélorussie. Elle fait l’été 2016, ses débuts aux Chorégies d’Orange dans le rôle de Flora Bervoix (La Traviata) aux côtés de Placido Domingo.
Ahlima chante Mercédès (Carmen) au Théâtre des Champs-Élysées, Smeton (Anna Bolena) au Grand Opéra d’Avignon, Maddalena (Rigoletto) et Bersi (Andrea Chénier) au Grand Opéra de Tours, Martine (le Médecin malgré lui) à l’Opéra de Rennes, plusieurs concerts de gala au Symphony Hall d’Osaka, le Requiem de Verdi au Victoria Hall de Genève, Flosshilde et Schwertleite (der Ring ) au Grand Théâtre de Genève, L’Opinion Publique (Orphée aux Enfers) à l’Opéra de Reims.
Plus récemment elle a interprété L’Impératrice création d’Erice Rouchaud au Théâtre Impérial de Compiègne et à l’Opéra de Vichy, Mercedes au Festival lyrique de Sanxay, le rôle titre de Carmen à l’Opéra de Massy, la 2nde Magde (Elektra) au Grand théâtre de Genève…
Parmi ses projets : Flora à l’Opéra de Reims et en tournée avec Opéra Nomade, un concert de gala au Studio des Arts vivant de Casablanca avec l’Opéra Royal du Maroc, le rôle titre de Carmen au Manège de Vienne, une Carmen orientale en tournée avec opéra éclaté…
Avi KLEMBERG (DON JOSÉ)
Après des études de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Avi Klemberg se fait remarquer lors de la création de l’opéra de Bruno Mantovani, L’Autre Côté (le coiffeur) à l’Opéra du Rhin, puis à la Cité de la Musique.
Il interprète le rôle d’Alfredo (La Traviata) à l’Opéra de Besançon, Flavio (Norma) à l’Opéra de Saint-Etienne, Pâris (La Belle Hélène) au Festival les Folies d’O à Montpellier, Pinkerton (Madama Butterfly) à l’Opéra de Massy et au Grand Théâtre de Tours, Belfiore (La Finta Giardiniera) à l’Opéra de Fribourg et à l’Opéra de Besançon, Ferrando (Cosi fan tutte) à l’Opéra de Toulon, le Prince Paul (La Grande Duchesse de Gerolstein) à l’Opéra de Montpellier, le chanteur italien (Der Rosenkavalier) à l’Opéra de Marseille, Cassio (Otello) à l’Opéra National de Lorraine, Achille (Iphigénie en Aulide) à l’Opéra du Rhin.
Il débute en Italie dans le rôle d’Achille (Iphigénie en Aulide) à l’Opéra de Rome sous la direction de Riccardo Muti, puis interprète Rodolfo (La Bohème) avec le Scottish National Opera, Tavannes (Les Huguenots) au Théâtre Royal de la Monnaie et à l’Opéra du Rhin, le Portrait de Weinberg et le rôle de Ruggiero (La Rondine) à l’Opéra de Nancy et plus récemment le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) à l’Opéra de Saint-Etienne.
En concert, il chante La Messa di Gloria de Puccini et la IXème Symphonie de Beethoven au Cirque d’Hiver, le Récitant (L’Enfance du Christ) à l’Opéra de Toulon, le Stabat Mater de Dvorak au Grand Théâtre de Tours, La Messa di Gloria à Rishon LeZion et à l’Opéra de Tel Aviv ; ainsi que le Requiem de Verdi avec l’Orchestre National de Lorraine.
Parmi ses futurs engagements, Avi Klemberg sera Arturo (Lucia di Lammermoor) lors d’une tournée avec Opéra Nomade ; Pinkerton (Madama Butterfly) à l’Opéra Grand Avignon.
Mathilde LEMAIRE (MICAËLA) Mathilde commence ses études musicales à l’Ecole Maîtrisienne Régionale des Pays de la Loire dès l’âge de 11 ans, avant de poursuivre son cursus aux conservatoires d’Angers et de Nantes jusqu’en 2013.Depuis 2018, Mathilde est lauréate de plusieurs concours internationaux, notamment le Prix d’Honneur en 2021 et le Second Prix en 2018 au concours Léopold Bellan, le Prix Jeune Talent du concours Georges Liccioni en 2021, le Prix Jeune Espoir du Centre Français de Promotion Lyrique au concours d’Arles et le Troisième Prix opérette au concours de Béziers en 2019.Parmi les temps forts des saisons précédentes, on peut citer : Micaëla dans Carmen de Bizet avec le Labopéra des Hauts de Seine, le rôle de la fille d’Akhnaten dans Akhnaten de Ph.Glass à l’Opéra de Nice, le rôle d’Adèle dans la Chauve-Souris de Strauss et de Zerline dans Don Giovanni de Mozart au festival d’Oper’Oye, le rôle de Maguelone dans Cendrillon de P. Viardot à Nice, La Flûte Enchantée de Mozart avec Angers Nantes Opéra, les rôles titres dans La Poupée d’E. Audran et Les Amants de Galerne de J-J.Roux au Grand Théâtre d’Angers, SuorAngelica et Gianni Schicchi de Puccini à Cholet, etc. Brillante concertiste, Mathilde s’est également produite dans de nombreux oratorios : les Leçons deTénèbres de Couperin au Festival des Résonnances Saint-Martin, le Roi David d’Honegger à la Cathédrale d’Angers, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns, Jepthé de Carissimi, le Te Deum de Charpentier, etc.Mathilde est également membre des collectifs d’artistes solidaires Music’O Seniors, le CALMS et UNISSON, pour lesquels elle a chanté à l’Opéra de Nice et d’Avignon, ainsi qu’à l’Opéra Comique. Au cours de la saison 2023/2024, Mathilde incarnera la 1ère Nymphe dans Rusalka de Dvorak à l’Opéra Grand Avignon et la 2ème Nymphe de ce même opéra à l’Opéra de Nice. Enfin elle se produira comme soliste au Centre des Congrès d’Angers avec l’orchestre Scènefonia et en récital à plusieurs reprises avec son concert Le Voyage Amoureux, et Thérèse : Ma Petite Voix.
Nicolas RIGAS (ESCAMILLO)
Nicolas Rigas est un metteur en scène, (directeur du Théâtre du Petit Monde depuis 2009) , acteur et baryton-basse français. Avant de se consacrer au chant, il débute enfant au Théâtre du Petit Monde puis fut admis à l’école de la rue Blanche (ENSATT) puis à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres.En 2002, il « monte les marches » lors du prestigieux Festival de Cannes, et est « Talents Cannes 2002 » de l’ADAMI.Il tourne aux côtés d’Alexandra Lamy dans Au suivant ! et d’Artus de Penguern dans Grégoire Moulin contre l’humanité. Nicolas Rigas travaille le chant avec Mireille Alcantara du CNSM de Paris et par intermittence avec le ténor Serguej Larin et en Masterclass avec Mirella Freni, et obtient son prix de Chant en 2005 avec mention Très Bien. Travaillant avec de nombreuses maisons d’Opéras en France et à l’international (Théâtre des Champs-Elysées, Châtelet, CCO de New York, Vienne, Londres, Montréal, Rennes, Massy, Athénée, Avignon, Nancy, Tours, Szeged, Budapest, Alger,…), nous avons pu l’entendre dans Figaro et le Comte (Noces de Figaro),Leporello et Don Giovanni (Don Giovanni), Guglielmo(Cosi Fan Tutte), Escamillo (Carmen), Giorgio Germont(Traviata), Betto di Signa (Gianni Schicchi), Alcindoro et Benoit de la Bohème et Le Sacristain de Tosca de Puccini, Ben (Téléphone), Agent de la Police Secrètedu Consul de Menotti, Ecolastico dans la Zarzuela Les Neveux du Capitaine Grant à l’Opéra National de Lorraine, Falke dans la Chauve Souris de Strauss, ainsi que les Quatre Diables dans la production des Contes d’Hoffmann mise en scène par Julie Depardieu. D’Offenbach, il est également Popolani dans Barbe Bleu, Gardefeu et Le Baron de Gondremarck de La Vie Parisienne, Mr Choufleurie, Don Andrès de Ribeira de La Périchole, Calchas et Agamemnon de La Belle Hélène.Son Papageno (La Flûte Enchantée) est très remarqué au Théâtre du Châtelet et à l’Opéra de Montréal.
Il est Haly de l’Italienne à Alger au Théâtre des Champs-Élysées. Alfred Caron d’Opéra Magazine écrit d’ailleurs à son sujet : « L’excellent Haly de Nicolas Rigas — très belle voix de baryton-basse bien conduite — compose un personnage de Majordome faussement obséquieux et rigolard très réussi ».Il met en scène pour la réouverture de l’Opéra d’Alger Don Giovanni, qu’il chante également, et incarne le rôle-titre de l’Opéra contemporain The Secret Agent de Michael Dellaira au Center of Contemporary Opera (CCO) à New York, à Szeged et à l’Opéra d’Avignon.Il crée Sha-Klotho dans la Création Mondial Klotho de Martyna Kosecka au Konzerthall der Wiener Sangenknaben à Vienne et à la Biennale de Zagreb. Il est Argan du Malade Imaginaire de Charpentier/Molière, Mephistopheles dans Szenen aus Goethes Faust de Schummann, Le Marquis de Feuquière du Code Noirde Clapisson, Le Comte de l’Etiquette des Saltimbanques de Ganne, Sganarelle dans le Médecin Malgré Lui de Gounod, Korolev de l’Opéra Contemporain de Russel Heppewhite Laïka the Space Dog. Cité par le Figaro « Révélation et coup de coeur », Nicolas Rigas travaille sous la direction de chefs d’orchestre comme Sir Roger Norrington, Jean-Yves Ossonce, Tito Munoz, Jacques Chalmeau, Jérôme Corréas, Russel Heppelwhite, Paul Kuentz, Philippe Hui, Leo Hussain, Michel Piquemal, Berislav Sipus, Sara Jobin, Louis Lavigueur, Inaki ENCINA et est également lauréat de nombreux concours tels que le Concours International organisé par la chaîne MEZZO, The International Budapest’s Opera Competition et Opera Foundation Competition de New York. Il met en scène, de nombreux spectacles pour le théâtre (Le Misanthrope, le Malade Imaginaire, Le Barbier de Séville, les Précieuses Ridicules), mais également pour l’Opéra (Don Giovanni à l’Opéra D’Alger, Offenbach à l’UNESCO, Concerts Lyriques aux Grandes Écuries du Château de Versailles. A chaque fois il confirme « son talent pour redonner du souffle aux oeuvres classiques sans les trahir ».
Astrid DUPUIS (MERCEDES) Tout en terminant des études de théâtre et un master d’anglais consacré à la dramaturgie Shakespearienne à Londres, Astrid Dupuis commence le chant au sein de la London Philharmonic Choir. A travers de nombreux concerts au Royal Albert Hall ainsi qu’au Royal Festival Hall, elle y découvre une passion et se perfectionne à son retour au Conservatoire Jacques Thibault de Bordeaux puis à l’Opéra Studio Les MaîtresSonneurs à Toulouse où elle participe à de nombreuses master-classes.Mezzo-soprano, elle se consacre désormais à une carrière soliste. Astrid participe à de nombreux stages de perfectionnement en opéra, mélodie et répertoire baroque, bénéficiant des coachings de professionnels internationaux. Parmi ceux-ci : Académie de Musique Ancienne de Saint-Loup avec Damien Guillon, Internationale Sommerakademie am Rhein avec Jean-Noël Briend, Académie Baroque Internationale du Périgord Noir avec Inaki Encina et Carlos Aransay (soliste dans l’oratorio de Telemann Der Tag des Gerichts), master-classes avec Hans Pieter Herman, Alexander Oliver (répertoire anglais), Raphaël Pichon, Nathalie Dessay et Laurent Naouri, Irina Sisoyeva (répertoire russe), Yves Coudray (interprétation).En 2018, Astrid reçoit la Mention d’Honneur au Concours d’Honneur des Maîtres du Chant (Paris).Astrid Dupuis est membre de l’Ensemble vocal Aïgal, voix de femmes a cappella ayant remporté le Prix d’Honneur au Concours International Léopold Bellan 2019 (Paris). En novembre 2020, elle obtient une bourse pour participer à la master-classe du ténor Ramòn Vargas auLuxembourg.Durant l’été 2021, elle interprète Suzuki dans Madama Butterfly de Puccini lors du Festival Più di Voce en Dordogne. En avril 2022, elle campe sa première Carmen dans l’opéra éponyme de Bizet avec le Labopéra Périgord-Dordogne. C’est le rôle de Mercédès qui s’offrira à elle en juin 2023 avec le Labopéra de Bourgogne. Astrid est lauréate du Programme Tremplin 2022 organisé par le Fonds Tutti en novembre, grâce auquel elle aura pour mentor le baryton Étienne Dupuis et se produira à l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille.
Charlotte BOZZI (FRASQUITA) La soprano française Charlotte Bozzi débute sa formation à la Maîtrise de Radio-France, sous la direction de Toni Ramon puis de Sofi Jeannin. Dans ce cadre prestigieux, elle acquiert une solide formation musicale et prend goût à l’exigence que la Maîtrise impose à ses jeunes chanteurs. Elle se passionne naturellement pour la musique vocale polyphonique, et tout particulièrement pour la création contemporaine, mise à l’honneur dans les programmes de la Maison de la Radio. Elle a eu la chance de chanter sous la baguette de grands chefs comme KurtMasur, Mikko Franck, Myung-Whun Chung, Daniele Gatti, Lionel Sow…Elle collabore à présent avec plusieurs ensembles vocaux comme Spirito ou encore le jeune ensemble de solistes EOS XXI, créé pendant la pandémie par le chef Sammy El Ghadab.En tant que soliste, Charlotte se forme au CNSMD de Lyon, dans la classe de Sophie Marin-Degor et Hélène Lucas, où elle obtient en juin 2022 son prix de DNSPM.Récemment, Charlotte a interprété le rôle de la Reine de la Nuit (Die Zauberflöte, Mozart), le rôle d’Aréthuze (Acteon, Charpentier), le rôle de Mimi avec l’association Opéra Montmartre (Quartetto, livret Fontaine et Castillon). On aura également pu l’écouter en soprano solo dans leRequiem de Fauré à Lyon et dans plusieurs récitals, forme qu’elle affectionne particulièrement.
Dans la suite de sa saison 2022-2023, elle incarnera les rôles d’Eurydice (Orphée aux Enfers, Offenbach) en février sous la baguette de Philippe Forget, et de Frasquita (Carmen, Bizet) en juin sous la direction de Maxime Pitois. Elle sera également la Soprano Solo de la Messe brève de Gounod en décembre 2022 à l’Église Saint-Bonaventure de Lyon.
Laurent DELEUIL (LE DANCAÏRE)
Le baryton franco-canadien Laurent Deleuil a fait ses débuts à l’Opéra National du Rhin, pendant son passage à l’opéra studio, avec le rôle-titre de l’opéra de Britten, Owen Wingrave. Il s’établit à Paris en 2013 pour participer à l’Académie de l’Opéra Comique, pendant laquelle il assure la doublure de Frédéric dans Lakmé, de Léo Delibes et de Ali Baba dans l’opérette éponyme de Charles Lecoq.Il a récemment interprété les rôles de Bobinet dans la Vie Parisienne (Opéra de Tours et Théâtre des Champs Élysées); de Ned Kenne dans Peter Grimes de Britten (Opéra Grand Avignon) et de Johann dans Wether (Opéra Nice Côte d’Azur). Il a également incarné le rôle du English Clerk dans Death in Venice de Britten (Opéra National du Rhin); le rôle-titre dans Hamlet (A. Thomas) au festival Musica Nigella; Sam dans Trouble in Tahiti au théâtre de l’Athénée et le rôle de Tircis dans les Amants Magnifiques avec le Concert Spirituel. Actif dans le milieu du concert, il s’est récemment produit au Festival du Monastier (Requiem de Fauré), en tournée avec les Musiciens du Louvre (Une Soirée chez Offenbach), aux Flâneries de Reims, au Festival de Glanum et dans la tournée internationale de l’œuvre de Pierre-Yves Macé et Joris Lacoste, Suite no3. Il collabore régulièrement avec le pianiste Nicolas Royez et leur disque le Travail du Peintre sorti en 2020 a été salué par la critique.Laurent Deleuil est titulaire d’un master en opéra du Conservatoire d’Amsterdam, qu’il a complété après un premier master en piano à l’Université de Montréal. Il est lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux, dont le Prix d’Europe (Montréal, 2010), le Concours international de Marmande (2014), le Concours international de mélodie française de Toulouse (prix Francis Poulenc 2015) et a été nommé artiste Génération Spedidam (2018) et Jeune Ambassadeur Lyique (2020). On pourra bientôt l’entendre à l’Opéra de Liège (Bobinet, la Vie Parisienne) au MÜPA de Budapest (Johann, Werther) et en tournée avec le Concert de la Loge dans le rare opéra Chimène ou le Cid d’Antonio Sacchini (rôle du Roi).
Nicolas RETHER (LE REMENDADO)
Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur de l’École Centrale, Nicolas Rether décide rapidement de travailler sa voix et suit l’enseignement de Michel Piquemal, puis de Xavier le Maréchal à Paris. Il obtient son diplôme d’études musicales de chant du Conservatoire de Reims, où il reçoit les conseils de Valérie Millot (chant), Hélène Dufour et Françoise Masset (musique ancienne) ainsi que David Selig (musique de chambre). Il se perfectionne enfin avec Gaël de Kerret,Jean-Pierre Furlan, Raphaël Sikorski et Carlos Aransay.À l’opéra, il a incarné les rôles d’Albert Herring dans l’opéra éponyme de Britten, Don Ramiro (La Cenerentola de Rossini), Nemorino (L’Elixir d’amour de Donizetti), Don Basilio (Les Noces de Figaro de Mozart), Don Ottavio (Don Giovanni de Mozart), le baron Puck (la Grande Duchesse de Gérolstein d’Offenbach), Pâris (La Belle Hélène d’Offenbach), Falsacappa (Les Brigands d’Offenbach), le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites de Poulenc), le Comte Almaviva (le Barbier de Séville de Rossini), Gastone (La Traviata de Verdi) et Mime (L‘Or du Rhin de Wagner).Dans le domaine de l’opérette, on l’a vu interpréter Fritellini (La Mascotted’Audran), Ardimédon (Phi-Phi de Christiné), Kekikako (Ba-Ta-Cland’Offenbach), Gargaillou (La Bonne d’enfants d’Offenbach), & Frantz (Le 66d’Offenbach).Il se produit également comme soliste d’oratorio, on a pu entre autres l’entendre dans le Magnificat de JS Bach, Mass de Bernstein, le Messie de Händel, la Messe du Couronnement, les Vêpres solennelles d’un confesseuret le Requiem de WA Mozart, la Messa di Gloria de Puccini, la Petite Messe de Rossini et le Stabat Mater de Domenico Scarlatti.Nicolas Rether s’est produit sur la scène de la Philharmonie de Paris, du Théâtre Impérial de Compiègne, et des opéras de Clermont-Ferrand, Limoges, Paris & Reims. Dijonnais d’adoption, il collabore régulièrement avec l’Opéra de Dijon et l’Orchestre Dijon Bourgogne.
Ronan DEBOIS (MORALÈS)
Ronan Debois est né en 1980 à Caen. Après avoir obtenu un premier prix au CNR de Rennes, il entre en 2004 au CNSM de Paris, dans la classe d’Isabelle Guillaud.
Ronan Debois fait ses débuts à l’Opéra de Rennes dans les rôles de Silvano dans Un Ballo in Maschera de Verdi, Yamadori dans Madama Butterfly de Puccini (rôle qu’il a repris à l’Opéra de Rouen) et Ben dans Le Téléphone de Menotti.
En avril 2008, il présente le Concours d’Entrée du CNIPAL où il est pensionnaire pour la saison 2008-2009. En juin de la même année, il interprète Malatesta (Don Pasquale de Donizetti) à Monaco. En décembre 2008-janvier 2009, L’Opéra de Marseille l’engage dans le rôle de Bogdanovitch (La Veuve Joyeuse de Fr. Lehar). Il interprète le rôle de Mr Smith dans La Cantatrice Chauve de Gérard Calvi, à l’Opéra National de Montpellier, en novembre 2009.
Ronan Debois est également engagé pour Les Brigands d’Offenbach (le Précepteur), dans la mise en scène de Jérôme Deschamps à l’Opéra National de Bordeaux, au Luxembourg, à l’Opéra Comique et à l’Opéra de Toulon (septembre 2009 – juillet 2011). Il interprète le rôle de Jean-Paul Levy dans O Mon Bel Inconnu pour ses débuts à l’Opéra de Metz en mars 2010. Il retourne à Metz en avril 2011 pour La Chouette Enrhumée de Gérard Condé dont il tient l’un des rôles principaux (Le Grand Moâ). En mai 2012, il chante Madame Madou dans «Mesdames de la Halle»d’Offenbach pour l’Opéra Studio de Lyon.
Il est membre de la première académie de l’Opéra Comique où il chante notamment Roger dans «Ciboulette» de Hahn et le baron de Pictordu dans «Cendrillon» de Viardot. Il est Presto dans « Les Mamelles de Tirésias» de Poulenc dans le cadre de l’académie d’Aix- en-Provence en juin 2013.
En septembre de la même année, il interprète Figaro dans «les Noces de Figaro» au théatre de Bastia.
En 2014, Ronan Debois reprend le rôle de Presto au théatre de la Monnaie de Bruxelles. En juin, il chante la sorcière et le marin dans «Didon et Enée» de Purcell à l’opéra Royal de Versailles avec le Poême Harmonique dirigé par Vincent Dumestre.
En 2015, il est de nouveau Roger dans «Ciboulette» à l’Opéra Comique (mise en scène de Michel Fau et direction musicale de Laurence Equilbey).
En juin de la même année, Il chante Rigobert dans « les Mousquetaires au Couvent » dans une mise en scène de Jérôme Deschamps.
En décembre 2015, Il reprend le rôle de Rigobert à l’Opéra de Toulon.
En février 2016, il participe à la création du web-opéra de Marc-Olivier Dupin et D’Ivan Grinberg, « le Mystère de l’Ecureuil bleu », pour l’Opéra Comique. Il y chante le rôle de St Germain.
En Décembre 2016, il est Tairapa dans « l’Ile du Rêve » de Reynaldo Hahn au théâtre Athénée à Paris.
En février 2018, Ronan reprend le rôle de St Germain dans « l’Ecureuil Bleu » à l’Opéra Comique. Il est Schaunard dans une adaptation de « La Bohème » en juillet 2018 toujours à l’Opéra Comique.
Il chante dans « La mécanique des sentiments », un cabaret lyrique mis en scène par Jos Houben et Emily Wilson en octobre 2019 à l’Opéra Comique.
Il participe à la tournée du Malade Imaginaire avec la Comédie Française en Ile de France et en Province fin 2019.
Il interprète le rôle de Cassard dans les Parapluies de Cherbourg à l’Opera de Massy puis à l’Opéra de Vichy en novembre et en décembre 2019. En octobre 2020 Il chante le rôle de Hamlet dans l’opéra de Ambroise Thomas au théâtre d’Hardelot avec l’ensemble musical Nigella sous la direction de Takenori Nemoto et dans une mise en scène de Didier Henry.
En décembre 2021, il est le Père dans Hänsel et Gretel de Humperdinck à l’opéra de St Etienne. Dans la comédie musicale Cabaret il interprète le rôle de Clifford Bradshaw en avril et juin 2022 au Summum de Grenoble et au Zenith de Strasbourg.
Parmi ses projets le spectacle Petit, Moyen, Grand à l’opéra de St Etienne en novembre 2022 et Guglielmo dans Cosi fan tutte au couvent des Jacobin à Rennes en mars 2023.
Ronan Debois a été distingué comme Révélation Lyrique 2008 de l’ADAMI.
Nicolas CERTENAIS (ZUNINGA)
Après un Master de philosophie, Nicolas CERTENAIS se forme au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès d’Alain Buet. Il interprète, dans de nombreuses productions, les rôles de basse du répertoire Mozartien (Sarastro, Sprecher, Commendatore, Masetto, Antonio, Bartolo) , Verdien (Sparafucile, le Docteur Grenvil, Pistola), d’opéra français : Arkel (Pelléas et Mélisande), Frère Laurent (Roméo et Juliette), le Vieil Hébreux (Samson et Dalida) dans des œuvres plus rares, comme Ô Mon Bel Inconnu de Reynaldo Hahn ou encore dans le répertoire russe au concert (Mélodies russes, extraits de Boris Godounov , rôle de Pimen).
Ces dernières années, on a pu l’entendre dans ces rôles en France et à l’étranger, notamment à l’Opéra de Tours, Opéra de Reims, Opéra de Saint-Etienne à l’Opéra-Comique, au Théâtre du Châtelet à la Cité de la musique, à Dortmund, à Bilbao, à Vienne, à Shanghai, Séoul et Pusan. Fin 2016, sort un album Mozart (Ah Mozart ! Arties Records / Harmunia Mundi).
Il se produit lors de nombreux concerts (Pygmalion, Le Caravanserail, Arts Florissants…) et se consacre également à la musique baroque et contemporaine.
En 2018, il fait la création mondiale du rôle de Namur dans l’opéra Fando et Lis (Menut), à l’Opéra de Saint-Etienne puis celle du drame lyrique Mer Noire (Sprogis) au Grand Théâtre de Calais.
Artiste éclectique, durant cette même année, il écrit un livre de cuisine (« Carmen cuisine »), et le cinéaste d’Art et d’Essai M. Zumpf le choisi pour jouer dans son film « Carte de Visite », autour du poète Max Jacob, il enregistre également les voix de basse et tourne les scènes qui s’y rapportent auprès de C. Deneuve pour le long métrage La Tortue (sortie 2023)
En 2019, il chante notamment le rôle de Caronte dans l’Orfeo de Monteverdi à la Philharmonie de Paris / Cité de la Musique, en concert à Séoul, il Marchese dans La Traviata ou encore Andrea Chenier à l’Opéra de Toulon. En 2020, la création mondiale des Bains Macabres de G.Connesson. En 2021, il chante à Singapour avec Les Arts Florissants puis la voix de basse d’un programme de Madrigaux avec Paul Agnew. Cette nouvelle année, il retrouvera notamment les rôles de Bartolo, Sarastro ainsi que dans de nombreux concerts. Sortira également un enregistrement d’un disque Scarlatti sur lequel il chante la basse solo du Stabat Mater (Le Caravansérail / Bertrand Cuiller / Harmunia Mundi).